mercredi 29 février 2012

"Dix mots, dix blogueurs" VII

Vraiment, le scrap est une manière très efficace pour conserver les mots de nos "petits" !
Pour le 7e challenge du blog "Dix mots, dix blogueurs", j'ai choisi le mot Naturel.



Partie I
J’ai lu Dolto, j’ai bien aimé
J’ai lu « Tout se joue avant 6 ans », j’ai culpabilisé (mes trois premiers bébés avaient déjà dépassé cette échéance fatidique)
J’ai lu « T’es toi quand tu parles », j’ai retrouvé un peu le moral
J’ai lu « Les nouveaux ados, comment vivre avec ? », j’ai réalisé que nous avions été bien téméraires ou alors complètement inconscients pour avoir voulu répéter à cinq reprises les expériences des joies que l’adolescence procurent aux parents désemparés et largués
J’ai lu « Le défi de l’adolescence », j’ai repris courage (grâce surtout au chapitre  trois « Ayez le courage de ne pas être des parents parfaits »
J’ai fait une pause, alors j’ai lu « Le guide du zizi sexuel » (cela ne fait pas de mal de réviser de temps en temps)
J’ai lu « Communiquer avec les ados sans se les mettre à dos », j’ai essayé, j’ai renoncé (pour éviter l’hernie discale)
J’ai lu « Adolescence, mode d’emploi », j’ai refait une pause avec « Autant en emporte le vent » (cet intermède  était plus long que le premier, il y avait plus de pages)
J’ai lu « Comment élever un  ado d’appartement ? », j’ai compris que c’était foutu !


Partie II
Je me suis alors attaquée à un autre sujet récurent : Le Couple et j’ai lu « Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus ». Parmi tous ces clichés, souvent hérités de nos ancêtres qui devaient leur élégante nonchalance aux somptueuses peaux d’ours dont ils étaient vêtus et qui partageaient leurs loisirs entre la déco de leurs cavernes et la chasse sportive aux mammouths, je me suis souvent reconnue, ainsi que l’homme qui partage ma vie (j’ai aussi repéré les avancées de l’évolution). Je me suis dit que ma génération risquait bien d’en être le dernier témoin puisque nous disposions, nous parents, d’une belle panoplie d’ouvrages (V. Partie I) distillant de précieux conseils censés éviter à notre progéniture de répéter des schémas devenus obsolètes. Il faut l’avouer, entre-temps, j’avais repris espoir.


Mais…  (et conclusion)
La semaine dernière, j’ai déchanté et j’ai bien dû m’avouer que la génétique est parfois plus forte que mes vaillantes expériences d’éducatrice savamment documentée. Je vous explique. Alors  que je me demande comment je vais bien pouvoir caser dans ma journée toutes les activités que j’ai soigneusement imbriqué mentalement les unes dans les autres, je confie à mon fils de 26, bientôt 27 ans : « Pffff….. il me faudrait trois vies pour arriver à faire tout ce que j’ai prévu ! » Il lève la tête de son journal, touché sans doute par le dépit maternel qu’il a décelé dans le ton de ma voix et il avance un conseil : « Tu devrais peut-être faire des choix ». Encouragée, je luis réponds : « Mais j’en ai déjà fait ! Je ne vais pas au bistrot, j’ai pas d’amant (ça prend du temps et ça attire les ennuis) et puis je ne fais pas de sport ».  Là, avec un soupir compatissant, il me regarde tristement et lâche : 
« Mais maman,  pourquoi est-ce que tu as choisi d’enlever le meilleur ??? ».

Ben ouais…. on se le demande….


vendredi 24 février 2012

Envie d'un peu de printemps...

J'avais encore quelques vestiges de Noël et de l'hiver. Avec le temps qu'il fait ces derniers jours, on a envie de passer à autre chose pas vrai ?




et puis dernièrement, j'ai découvert le livre "Créez vos contes en tissus" et je me suis dit que ces projets pourraient tout à fait être adaptés à la catéchèse. Alors j'ai fabriqué un prototype de paysages et de personnages : un pour la Palestine, un pour le coin de pays que nous habitons (les papillons et les nuages sont fixés avec du velcro) et un pour une ambiance nocturne. Bon, il reste à imaginer des rencontres avec les enfants pendant lesquelles je pourrai utiliser ce matériel. Les deux paysages sont fixés avec des boutons et boutonnières, on peut donc imaginer plein d'autres lieux.



mercredi 22 février 2012

"Dix mots, dix blogueurs" VI

Dans cette fiction, j'ai utilisée le mot "histoire" et une étiquette de Laurence



SI…
-         -    votre fauve se place stratégiquement devant la porte de votre chambre à coucher à l’heure où toutes les étoiles sont de sortie et choisit d’interpréter le plus exaspérant des miaulements pour vous signifier que sa gamelle est aussi déserte que votre envie de vous extirper de votre lit (et que vous cédez à son chant nocturne)
-         -    alors que vous avez à peine rejoint votre couette en véritable plumes d’oie, le fauve en question estime qu’il serait préférable que sa digestion s’organise  DEHORS, dans la nature  et qu’il vous le fait savoir en entonnant le second couplet de son exaspérante complainte (et que vous acceptez d’avoir vos petits petons refroidis par l’affreux courant d’air qui s’engouffre à l’intérieur alors que le chat marque une petite hésitation avant de s’introduire nonchalamment dans la nuit et ses mystères)
-         -    minou a décidé qu’il était temps pour lui de prendre un peu d’indépendance et de ne pas daigner rentrer bien que vous ayez sacrifié votre quota de sommeil pour lui permettre d’exprimer tous ses caprices de noctambule tandis que vous en êtes réduit à fixer les aiguilles de votre réveil qui enchaînent allégrement les tours de cadran en testant maintes techniques de respiration et de visualisation dont les seuls bienfaits  ont été de vous tenir éveillé (et que, par désespoir, vous vous êtes résolu à frapper à toutes les portes du quartier pour savoir sur quel canapé étranger l’ingrat a jeté son dévolu) ET QU’A SON RETOUR VOUS L’ACCUEILLEZ TEL LE FILS PRODIGUE, L’ŒIL HUMIDE, LE CŒUR EN EMOI ALORS QU’IL N’A DISPARU QU’UNE SEULE JOURNEE

SI…. mais non, je vais m’arrêter là, cette histoire-là ne peut pas être VRAIE. Qui accepterait donc d’être ainsi soumis à une boule de poils qui répond (ou pas) au nom de Dexter ?


Toute ressemblance avec des événements, des personnes ou des chats réels serait fortuite et involontaire




et puis une petite histoire pour Maëlle






et encore un peu de tricot, toujours un modèle de la Droguerie



samedi 18 février 2012

Il est fini !

J'avais annoncé ici-même, lundi dernier, le mise sur aiguilles d'un nouvel ouvrage au tricot. J'ai craqué pour un modèle vu ici : mamoizelle K et aussi là : mon petit bazar. Du coup, j'ai revu avec délice et dans le désordre : Forest Gump, Le Concert et plusieurs émissions diffusées sur les chaîne Arte, Animaux et Histoire (autant essayer de nourrir ma culture générale en chute libre) parce qu'il m'est impossible de ne "que" tricoter. Ah, j'ai lu aussi, j'avais un livre sur le feu dont je voulais absolument connaître la fin !
Alors jeudi soir, c'est devant une émission consacrée au roi Hérode (qui a dit que nous vivions dans un monde cruel et inhumain ???) que j'ai donné le dernier coup d'aiguille à mon shawl en laine à chaussettes !



Et puis cet après-midi, j'ai eu envie de m'inspirer du sketch de Béa, muse de Scrapdeco, pour mettre en page une photo "impulsive" que j'aime beaucoup. J'ai pris beaucoup de liberté avec le sketch et bien davantage encore avec les formules mathématiques qui ne m'aiment pas du tout. Ben oui, je n'y peux rien, les chiffres refusent de s'agiter avec cohésion dès qu'ils franchissent l'entrée de mon cerveau. Ils n'en font qu'à leur tête !

Théorème nm : Proposition qui peut être
démontrée logiquement

Si grand-papa aime Maëlle, et si Maëlle aime
Dexter, et si Dexter aime grand-papa, et si
Maëlle aime grand-papa, et si grand-papa
aime Dexter, et si Dexter aime Maëlle…

Alors grand-papa aime Maëlle et Dexter,
Maëlle aime grand-papa et Dexter,
Dexter aime Maëlle et grand-papa,

Donc  je viens de démontrer logiquement
l’existence d’une proposition qui vérifie la
véracité du théorème de la trilogie amoureuse


mercredi 15 février 2012

"Dix mots, dix blogueurs" V

Par cette page, j'ai voulu relever la petite manie qu'ont souvent les enfants de commencer leurs phrases importantes par "Autrement"... et naturellement conserver la trace de cette petite anecdote !


Vacances de Noël 2011
Léandre a le don de donner la parole à ses tartines, plus que la parole, il leur donne vie. Ce matin-là,
après 30 minutes de tribulations diverses durant lesquelles les petits morceaux de pain chapeautés de
beurre et de confiture de coing ont parcouru plusieurs trajets jusqu’à Bienne (les copains de Léandre
habitent Bienne, mais ça c’est une autre histoire…), ont discuté des innovations du dernier tracteur
de la marque  Feuz (qui s’est vu doté d’une cabine bien plus aérodynamique) et ont finalement décidé
d’accepter l’invitation de Franklin pour son anniversaire, Léandre déclare très sérieusement tout en
plissant son petit nez qui est le signe annonciateur d’une très grande réflexion :

« Autrement, grand-maman, moi j’aime pas les filles ! »

Moi (sur le ton larmoyant qui s’impose face à la gravité de la situation) :

« Ah bon ? mais je suis une fille moi…. ».

Soudainement remplie de l’espoir que je vais échapper à cette sanction drastique (mon côté optimiste
qui refait surface) j’attends, tout en émoi, la répartie de ma descendance, qui ne tarde pas d’ailleurs :

« Autrement, moi j’aime pas les filles »

A ce moment-là, je sens indubitablement que mes chances d’appartenir à une catégorie qui inclurait  le
fait que je suis une fille tout en me maintenant dans le camp de ses préférences, sont grandement
menacées par le petit froncement de nez résolument belliqueux :

« Mais, ajoute-t-il en manipulant sportivement les tartines qui sont devenues, entre-temps, des vélos de
course, j’aime venir en vacances chez toi ! »

Ouf ! mon honneur de grand-mère est sauf !


lundi 13 février 2012

Pour changer....

et parce que je n'aime pas faire toujours la même chose, j'ai cousu une robe pour Maëlle avec le reste d'un coupon de tissu que j'avais déjà utilisé pour elle l'année dernière et comme la demoiselle adore les poules....
Et puis je viens de terminer une étole dont j'ai acheté la laine à la Droguerie l'automne passé. Une autre est déjà recommencée.




samedi 11 février 2012

Kit de janvier

Avec le kit de janvier de Scrapdeco, j'ai fait une page avec un portrait de Thomas que j'aime beaucoup et quelques cartes pour les anniversaires à venir










mercredi 8 février 2012

"Dix mots, dix blogueurs" IV

Toute une prose avec le tout petit mot "chez"...



"Chez les Autres…
Aujourd’hui, je m’invite chez vous, quelle impudence me direz-vous ! J’ai longtemps hésité,
je l’avoue, mais c’est plus fort que moi, je n’ai pas pu résister à l’envie de pousser enfin votre
porte fermée depuis longtemps sur votre histoire, sur un passé dont il ne reste qu’un pan de
mur tagué par le passage du temps. Combien d’autres avant moi ont-ils franchi le seuil de
l’ancienne bâtisse stigmatisé par l’usure de la vie qui s’en vient et qui s’en va. Combien
d’histoires, de destins, de bonheurs, de tristesses aussi ont-elles transité en ces lieux
devenus vestiges d’un avenir qui s’est enfuit ailleurs. J’aurais voulu découvrir quelques-uns
de vos secrets, saisir quelques-uns de vos rêves… pas tous, non bien sûr, je ne souhaite pas
m’introduire dans l’intimité de vos âmes, mais juste vous connaître un peu avant de repartir."

lundi 6 février 2012

Bébé Chat

Parce que mes petits-enfants passent de temps en temps par ici, j'ai eu envie de leur laisser des petites choses rien que pour eux....


samedi 4 février 2012

Des cartes...

et la suite de mon agenda !

Quelques-unes sont déjà parties, d'autres sont pour ma réserve...









Un mosaïque avec quelques photos de la cérémonie du baptême de Joanne

J'ai fait le tour de la maison pour trouver la lettre "C" dans un tas de bois

mercredi 1 février 2012

"Dix mots, dix blogueurs" III

Des rêves encore plein la tête, c'est tout naturellement le mot "songe" que j'ai eu envie de visiter pour ma participation au troisième challenge du blog "Dix mots, dix blogueurs".


 et puis pour vous éviter de vous dévisser la tête, voilà le journaling :


Songe de Janvier

Je me réveille dans la douce chaleur du petit matin, des oiseaux invisibles se donnent déjà la réplique. Mon homme est à mes côtés, tellement beau dans la lumière qui filtre discrètement à travers les persiennes. Premier sourire, première tendresse. Je pousse la porte pour accueillir la journée qui s’en vient et avance pieds nus dans le sable blond et tiède. Se laisser faire, s’abandonner, ne plus décider, ni même essayer, juste être. Accéder à la perception ultime de l’unité de la création, de la créature qu’elle a enfanté et que je viens enfin habiter, tous mes sens enfin révélés. Je dépose un regard nouveau sur les turquoises d’un océan qui gémit silencieusement, telles les eaux maternelles qui ont enveloppé mes premières heures. L’astre qui, quotidiennement, décline dans  une débauche de lumière aux tons orangés entraîne dans son sillage un songe qui s’est  imperceptiblement emparé de mon existence jusqu’à y inscrire les traces d’une évanescente irréalité.