mercredi 13 août 2008

Aux tortues

Quelle drôle d'idée me direz-vous de faire une page pareille !
Si vous avez le courage d'aller jusqu'au bout du journaling, vous comprendrez pourquoi je l'ai faite !


Préambule.
L’histoire commence au moment où un charmant couple de Francs-Montagnards en voyage en amoureux à Paris s’apprêtent à acheter un pique-nique dans une boulangerie avant d’assister à une pièce de théâtre comique à deux rues de là.

Acte I
Le téléphone portable de monsieur sonne et celui-ci quitte la boulangerie pour répondre à l’appel. Madame observe un brin inquiète son époux qui semble contrarié et qui s’agite sur le trottoir. Elle finit par le rejoindre pour savoir ce qui a bien pu le mettre dans cet état. Monsieur explique (j’ouvre une parenthèse pour signaler que je vous retranscris les explications paternelles de manière soft, ce qui n’était pas vraiment le cas dans la réalité) que l’appel provenait de leurs filles adolescentes restées « sagement » à la maison qui se trouvaient en fait fort embarrassées.

Acte II
En effet, en début d’après-midi, elles avaient décidé d’aérer leurs tortues et les avaient installées dans leur parc. Le soir venu, au moment de rapatrier le cheptel, elles se sont aperçues que ces dames avaient pris la poudre d’escampette ! Affolées, elles organisent une battue pour retrouver les fugitives. Quelques heures plus tard, elles finissent par en découvrir une que le chien, manifestement, avait prise pour un os. Elle avait une vilaine blessure, les crocs ont traversé la carapace. Par chance, les filles ont une grand-mère à la « Brigitte Bardot Style » qui, sitôt prévenue, accepte d’emmener la malheureuse bestiole à la clinique vétérinaire dès le lendemain matin. Lorsque la nuit tombe, la deuxième fugueuse reste introuvable et le chien est soupçonné de l’avoir enterrée comme un vulgaire os !

Acte III
On imagine aisément le désarroi des parents qui viennent d’apprendre les épopées de leur progéniture. Ils rejoignent le théâtre, madame est un brin contrariée, monsieur, franchement furieux. La soirée semble compromise, mais par chance le théâtre n’est pas une tragédie mais une comédie. Pas comme dans la vraie vie…

Acte IV
Le lendemain matin, des nouvelles fraîches parviennent via la tranquille campagne franc-montagnarde et par chance elles sont meilleures. La tortue blessée a été prise en charge par un vétérinaire qui lui a prodigué les premiers soins et la deuxième a daigné s’extirper de son lit de mousse motivée par les premiers rayons du soleil.

Le Final
Le soir venu, nos deux touristes, finalement très satisfaits par l’ambiance théâtrale décident de retourner voir un autre spectacle. Le théâtre est proche de celui de la veille et c’est ainsi qu’ils passent à nouveau devant la fameuse boulangerie. En levant la tête, quelle ne fut par leur surprise de découvrir que l’établissement avait pour enseigne « Aux tortues » !

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